Voici le récit de Christophe Ameline suite à sa participation sur le CD de Gourin dimanche.

"Après une petite déception relative au forfait de Pierre Henry, car nous sentons bien que la compétition va être moins excitante, nous partons tambour battant pour le 6 km à pied. J’essaie de rester dans le groupe de tête mais après quelques hectomètres je préfère renoncer pour ne pas me mettre dans le rouge inutilement. Je sens que Gerry n’est pas loin derrière moi à l’amorce de la deuxième boucle après avoir effectué les 3 kilomètres. Gerry me passe donc dans sa classe habituelle : bien droit (quel gainage !!), sans tricoter et sans signe de fatigue. J’avais pourtant pronostiqué une petite forme de Gerry, nous avions tous vu qu’il était moins assidu ces derniers temps aux entrainements. Je me dis que l’on va avoir tout compte fait du grand Gerry aujourd’hui et que je ne vais pas le revoir très certainement, surtout que je ne me sens pas vraiment dans un bon jour à pied avec une foulée plus lourde et sans trouver de second souffle.

Arrivé dans le parc vélo, je suis très surpris de voir Gaël, à qui je n’ai pris qu’une poignée de petites secondes. Gerry et lui réalisent une très bonne transition, la mienne franchement moyenne car je tiens à m’hydrater généreusement pour éviter des crampes plus tard. Sortie du parc, Gerry prend très vite le large dans les 100 premiers mètres, Gaël semble plus dans la recherche de rythme et la distance entre nous ne varie pas avant les premières réelles difficultés aux 8èmes kilomètres au pied de la Madeleine (pas le col de la Madeleine dans les alpes évidemment, mais la cote de la Madeleine à Gourin). La suite du vélo se déroule moyennement pour moi, j’ai vraiment l’impression de faire le minimum syndical qui devrait permettre de retarder l’arrivée de Christophe MONTENOT sur moi. Passé le 25ème kilomètre, je n’arrive pas à accélérer et quelques duathlètes me dépassent, je m’attends donc au dépassement de Christophe, mais avec espoir que cela me reboostera. Finalement, j’arrive au parc vélo où quelques duathlètes sont à portée pour un dépassement dans les 3 kilomètres et Christophe fait son arrivée. Je pars donc prudemment pour ne pas provoquer une crampe qui profiterait à Christophe, je gère ma remontée sur les trois duathlètes repérés dans le parc. Arrivée au pied de la dernière difficulté dans la cote du cimetière, je sens que je ne suis vraiment pas suffisamment entrainé cette année pour faire des épreuves plus longues cette année. C’est un sport qui demande quand même de faire au moins 2 sorties par discipline avec quelques sorties longues régulières pour se sentir plus à l’aise, sinon on a vraiment l’impression qu’on peut mettre le clignotement à tout moment.

Le franchissement de la ligne est une délivrance et comique car je tombe sur un Gerry hilare, car satisfait de m’avoir fumé. Gaël confirme son manque de sensation sur les premiers kilomètres vélo. Arrivera finalement Christophe que je sens déçu tout comme moi de ne pas avoir pu se tirer véritablement la bourre avec moi et surtout avec Pierre qui l’aurait challengé en vélo. Finalement, tout le monde arrive Bob, Marc, Manuel, Patrice, Charlène très éprouvée par le parcours vélo et Vincent très décontracté."